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  • : FASHIONLETTERS
  • : Légère correspondance dédiée aux grands acteurs Mode actuels ou éternels, une sorte de "Fan de" clin d'œil...
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12 août 2018 7 12 /08 /août /2018 08:20

Chère Silvia,

 

Point commun : transmettre.

 

 

Comment vas-tu depuis tout ce fichu temps? Cela fait un bail! J’ai vu ta dernière Collec’, en collab’ avec Karl pour cet hiver prochain. Suis tombée des nues en m’exaltant devant tes sirènes. Qu’elles étaient beeeellees!!! J’ai plongé dans ton monde si commodément. Comme Ponyo sur la falaise, de Miyazaki, dans ce monde féérique qu’est le tien, cette atmosphère aquatique qui me rappelle cette journée en catamaran de la semaine dernière. Majestueux est le mot qui conviendrait pour la demeure de Poséidon. J’ai vu une tortue sortir sa tête de l’eau, j’ai vu un dauphin nous suivre en bateau un court instant, j’ai vu des êtres sublimes (sans parler des copains, merci les gars pour cette journée). Comme toi, j’ai hissé la Grand-Voile, toi moussaillon de la mode, Fendi 3ème du nom. Moi c’est Pha, moi glamour n’est-ce-pas?!? L’essentiel est de transmettre et non le nom que tu portes. Nous nous sommes pacsé avec Coin, je n’ai pas changé de nom, j’ai symbolisé notre presque-parfait amour et les impôts communs. Belle-Maman est parmi nous et a partagé ce moment (une video de 9 minutes avec le Greffier Corse en prime). Quel long moment, bien qu’heureux!!! J’ai franchi le pas loin des yeux de tous, ce fût émouvant intérieurement, le Chinois montre pas.

 

 

Nous avons fêté sur l’eau, champagne et quiches, so simple! J’ai adorééééééé! J’ai eu la Belle Famille, manquait plus que la Mienne. Je suis loin, c’est normal, no choice. Je me perds aussi, très souvent dans les nues, ce blues permanent qui me colle à la peau. Dès que je relate certains évènements, cela me noie dans des méandres de pensées, malgré moi. Avec Belle-Maman, nous avons visionné Foxtrot, de Samuel Maoz, qui commence par la mort du fils soldat israëlien envoyé à l’armée... je ne peux en dire plus. C’était plus que poignant. Au-delà de tous les non-dits familiaux, d’une déchirure sans parole, le conflit entre ces deux peuples persiste. Le parallèle si bien tissé entre cette histoire familiale, comme ces deux pays cousins, frères, est si bien dépeint. Les images et couleurs sont sublimes. Un gros big-up à ce réalisateur qui sait montrer et surtout qui dénonce l’armée et ses manipulations, ses tribulations, son embrigadement. Toi Silvia, tu crées et transmets avec l’ouverture de cette école Altaroma, dédiées au jeunes créateurs Italiens. C’est avec des gens comme toi qu’on avance, qu’on a nos chances. Il faut savoir évoluer, bien que des freins parfois se dressent, tels que le souvenir, la peur, la peur du lendemain, l’éloignement. Je me rends compte au moment où je t’écris, que tu me manques beaucoup de par les étoiles et les années lumières. Je retrouve de ce cocon avec la cuisine goûtue du bled de ma Belle-Maman, le sourire de ma Belle-Soeur, zone de confort où es-tu partie? Reviens je t’en supplie, il ne me reste plus qu’à me créer la mienne de zone et de faire passer à mon tour, j’essaie par-delà les océans.

 

Sirènement ou sereinement Vôtre.

 

Bun-Arielle-Ponyo

Lettre à Silvia...
Lettre à Silvia...
Lettre à Silvia...
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8 décembre 2017 5 08 /12 /décembre /2017 21:57

Cher Adam,

 

Point commun : Psychologie

 

C'est en me servant ce café chaud que je pense à toi tôt ce matin. J'ai vu ta dernière collec' Printemps-été 2018. Elle est si revigorante, fraîche et japonisante. J'aime ce décalé de coupes kimono, avec les bobs de toutes matières et motifs. Tu mets en exergue l'Ikebana (art floral japonais), qui représente l'art floral en construction linéaire, symbolisant les trois axes principaux : l'humanité, le ciel et la terre. Cette collection est un réel Hanakotoba, le langage des fleurs qui n'a pas besoin de mot, et transmet les émotions à sa seule vue. En cela on retrouve tes études en psychologie, la guérison par la vision. Comme je dis toujours le vêtement peut être un reflet de soi, une expression de son humeur, d'état. A l'instar de ton défilé, nous pourrions parler de la maladie d'Amour, celle qui refleurit chaque Printemps. Causons plutôt de cette chose indescriptible qu'est la douleur. Qu'elle soit physique, mentale ou de cœur.

Elle se manifeste par un mal-être et peut devenir incontrôlable. La médication certes, mais pas que (tu sais que j'aime pas les médocs). Petite, ma Mère me les écrasait dans un mouchoir avant de me les administrer. Récemment, j'ai "avalé la pilule" (de la taille d'un camion, oui oui) de travers et failli m'étouffer... Je reste toutefois persuadée que sous quelle forme qu'elle soit, la douleur est fortement liée au cerveau. Ne sommes-nous pas censés être maître de nous-même, pouvons-nous combattre les maux à force de réflexion, d'auto-persuasion, contrôler ce corps qui nous appartient? Il n'y a pas de recette miracle... Il faut survivre. On dit souvent d'elle qu'elle est psychosomatique (liée au corps et à l'esprit), j'y crois à la science (n'est-ce pas Reda?!?). Cette science qui te dit par A+B que tout est relié et qui démontre et prouve. Paradoxalement, je tends à la présence d'esprits, bienveillants ou non. Je suis convaincue aussi, que ce qui m'arrive est lié à une forme de destin. Les croyances versus la science, quel joyeux bordeeeel!

Et parce que nous vivons ensemble, cette douleur est communicative. Personne ne souhaite la partager, mais quand elle est là... : elle se montre, se donne en spectacle, se manifeste comme dans une pièce de Théâtre, joue le dramaturge. Elle se la pète et veut le devant de la scène, être la mariée du défilé. Sous les projecteurs, elle attire les spectateurs et éclipse les autres acteurs, la vedette quoi!!! On veille à toujours être en bonne santé, ainsi que travailler  : le travail est la santé (proverbe chinois encore!). Je viens de fêter mes 40ans, pas mariée, pas d'enfant, pas propriétaire, pas dans les codes sociétaux!!! Cette Gosse est folle comme dirait ma chère Mère! Mais pas que! Chuter et se relever, je sais faire. Peut-être, sûrement, seul face à cette douleur, l'autre ne comprendra pas, ou il essaiera, en vain. La douleur réveille des instincts, je te rassure ne suis pas serial-killer pour autant, des incompréhensions, des questionnements. Quelle solution? Il serait si facile de dire, chacun trouve sa voie. Suivons donc ce chemin bordé de Sakura, Kiku et Botan. Nous mènera-t-il à la vérité sur l'humanité, le ciel et la terre? C'est mon remède à moi, t'écrire et te souhaiter bonne route.

 

Jean D'Ormessonnement Vôtre,

 

Bun et le baiser volé.

 

Lettre à Adam...Lettre à Adam...
Lettre à Adam...Lettre à Adam...
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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 11:20

Cher Bertrand,

Point commun : nothing, you know nothing...

 

Belle reprise qu'est la tienne, la Maison Shiaparelli!!! Qu'il est bon de rebondir ainsi. Automne-Hiver 2018 t'appartient à l'heure de la reprise de Game of Thrones... tu règnes sur le territoire, me suis apparentée Diiiirect! Tu aurais pu faire les costumes de la super-série... tantôt une Daenerys, tantôt une Cersei, un big like! Des toges dignes de Westeros, ou Peyredragon, des robes pour aller combattre les White-walkers et le King-of-the-night... que j'aime cette série que j'ai adoptée dès la première minute du premier épisode de la première saison... Je ne veux pas spoiler, mais moi aussi j'aurais aimé guérir la lèpre, comme le cancer.

Bref, trop d'émotion déjà dès le début de cette saison, faite de querelles éternelles et de combats sanglants, et de moultes surprises et de WOUAH! J'adore cette série intemporelle et anachronique, ce monde imaginaire où chacun s'y retrouve sans s'y retrouver, où tu crois deviner sans jamais y arriver, où les scénaristes sont méga-bons finalement!!! Parallèlement on mate des films d'aujourd'hui aussi... par exemple, sans le vouloir suis tombée sur deux films narrant les conflits arméno-turques.

Je suis passée en "torrent depuis peu" et j'avoue se procurer un film en 12 minutes, c'est incroyable pour quelqu'un qui est parano et flippe du prochain. Alors oui parfois je tombe sur de grosses shit récentes (souvent Américaines, trop souvent) et quelque fois nan. A deux jours d'intervalle, je me mate "The promise" et "Lieutenant Ottoman", deux angles de vues différents sur le même conflit, la même époque! L'un relève d'une histoire d'amour et l'autre aussi, l'une d'un Arménien et l'autre d'un soldat Turque, avec bien sûr l'actrice Américaine et l'autre Française... telle une rencontre Macron-Trump (utopie de bienséance internationale). Et cette guerre, de territoires, stratégique, Orient-Occident, nous pouvons également la retrouver au quotidien. Suis-moi Bertrand, si je te dis Vénus-Mars t'as tout compris!!! J'ai dit ça, mais tu m'as répondu ça! Cependant tu l'as dit comme ça, et moi je l'ai compris comme ci... Suis fatiguée... Est-ce la vie? Dois-je choisir entre la Turquie et les Russes, où suis-je, qui suis-je? Arménie prise entre deux feux, Aznavour vient bientôt en concert d'ailleurs, en Nouvelle Calédonie.

Et Cut Killer aussi... HipHop Soul Party IV, en live... Entre le passé et le présent, des rancoeurs, des non-dits, et avec tout cela créer un futur, mais comment?!? Ce ne sont pas comme des recettes de cuisine à suivre à la lettre et au gramme près... il faut comme ma maman en cuisine, y ajouter sa touch. C'est difficile, il faut faire avec. Tout n'est pas si facile, tout ne tient qu'à un fiiiiiiil...

Perdument vôtre,

Bun Queen of Snakes and The Seven Kingdoms of the Andals and the first Men

Lettre à Bertrand...
Lettre à Bertrand...
Lettre à Bertrand...
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22 juillet 2017 6 22 /07 /juillet /2017 01:05

Point commun : Remix

 

Cher Joseph,

Un moment sans écrire et te voilà. Tu vogues sur les arts, comme tu survoles puis imposes cette collection croisière 2018. Cette année de naissance, la tienne, 1983 (celle de ma cousine que je viens d'avoir sur Facetime), rassemblera également Davy Chou. J'aime ton foulard à franges, dont tu as créé également des vestes asymétriques. C'est choueeetttteee! c'est l'hiver ici, je m'en couvrirai bien le cou afin de braver ces 15 degrés... et ouai, il ne fait pas non plus si froid sur cet îlot. Je ne m'en plains pas, je savoure ces températures. Quel plaisir de s'habiller un peu. J'ai également flashé sur cette veste à bout arrondi, destructurée et ceinturée, idée cadeau?!? A ton image, cette collection est bien métissée, comme l'avenir le sera. Le mélange des peuples, à en juger les enfants mixtes que je croise partout ici, nous mène à voir un futur sans racisme peut-être... on peut être utopique parfois. Mon neveu métisse (appelons le Bébé) me visitera prochainement, d'ailleurs il te ressemble beaucoup... quelle joie je me fais à cette idée. Il vient pour l'anniversaire de SaTataNyny! Plus besoin de cadeau désormais, cette venue me remplit déjà d'amour.

Pour en revenir à ton frère d'année de naissance, j'ai eu l'occasion d'aller voir le film de Davy Chou, Diamond Island, durant le Festival de La Foa. Un plongeon véritable dans le Cambodge d'aujourd'hui. Un film moderne, tourné au pays comme je n'avais jamais vu encore, qui garde à la fois une vision des traditions et du sens de la famille très fort, comme j'ai pu vivre. Cette façon dont ta maman te demande si tu as mangé ou ce que tu as mangé dès qu'elle t'a au bout du fil, me fera toujours rire. Est-ce typiquement Cambodgien? j'en ai bien peur! J'ai retrouvé des expressions propres à cette langue, intraduisibles en français. J'avoue avoir ri avant les sous-titres parfois. Quel plaisir de retrouver cette langue aux milles images, et de voir le Phnom Penh d'aujourd'hui m'a fait chaud au coeur. Je souhaite y retourner prochainement, c'est cher en partant d'ici, mais je vais le prévoir, j'en rêve... Pays du sourire comme beaucoup disent, je tiens de la mon affichage de 72dents, en fait. La vie est plaisante ici, mais j'ai toujours gardé la gratouille du billet d'avion, l'envie de parcourir le monde encore. Je vais faire 40ans et je n'ai pas fini de voyager, d'aller rencontrer de nouvelles peuplades. Bientôt le Brésil et le Chili par exemple, j'ai hâte! Quelle chance de pouvoir s'évader de ce quotidien de labeur. Cette lettre est aussi une invitation à venir me voir, tu es bien sûr la bienvenue, ma maison est la tienne, je ne le répèterai jamais assez...

Je t'embrasse fort où que tu sois, come and see me!

Mixement Vôtre

Bun la Vieille-jeune infatigable.

Lettre à Joseph...
Lettre à Joseph...Lettre à Joseph...
Lettre à Joseph...Lettre à Joseph...
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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 01:08
Lettre à Mère-Grand...

Chère Mère-Grand,

 

Point commun : le sang

 

Aujourd'hui c'est une ode sans pareil, une lettre rien que pour Toi, la créatrice de ma vie, de mon caractère, de Moi. Je pensais être loin de toi, maintenant à des années-lumière. Je ne serai pas là, je n'ai pas été là, dans mon coeur tu resteras. Mes doigts tremblent sur ce clavier, les mots surgissent et ne peuvent décrire ma peine.

Nous avons déjà croisé la faucheuse ensemble, Toi impassible, forte, tu ne montrais rien, jamais. Je ne sais pas comment tu faisais d'ailleurs. Quand les larmes des autres coulaient à flots, tu étais le pilier, le fameux roseau qui plie et qui ne rompt pas. J'aurais tant aimé être près de toi au dernier souffle, mais j'ai fait ce choix, oui je l'ai fait. Je sais que tu aimerais me gronder pour cela, mais tu étais déjà fragilisée, quand suis partie. Tu m'aurais coursée avec le balai ou une branche de lilas du jardin jusque la gare, la main levée et les lèvres pincées... et je serais rentrée penaude. Je savais ce moment en quittant la France, Paris, Angers, Monplaisir, la rue de Champagne. Pour une première fois de ma vie, j'ai été égoïste. Je ne peux revenir, revenir en arrière, suis encore en devenir. Laisse-moi avancer je t'en conjure, Tu détiens une grosse partie de mon coeur déjà, ne juges pas mon absence car elle n'est que virtuelle.

J'ai fait partie de Ta vie, tu as comblée la mienne. J'ai tant d'anecdotes avec toi, tu fais rire Maman avec tes bêtises. Ces dernières années j'ai eu le droit à une concentration de câlins que je n'avais jamais eu auparavant, des baisers et des petites tapes gentilles hahahaha! A dire vrai, quand tu nous tapais avec Borami, on avait pas vraiment mal, je préfère te l'avouer maintenant. Je nous vois encore tous les trois, avec mon petit frère, quand tu nous accompagnais à l'école, il fallait absolument traverser la passerelle sur la grand-route, j'avais le vertige et tu m'engueulais pour affronter ma peur... résultat, j'ai toujours le vertige. J'en passe et des meilleures. Je suis celle que je suis grâce à Toi. Comme dans Naruto Shuppiden, tu m'as transmis une énergie incommensurable, des chakras indéfinissables, tu m'as appris à manger du piment et tu me forçais à manger de la mangue avec le riz... Tu étais le Haut-Kage de la Famille, je te respecterai à la vie à la mort. Il me reste encore à découvrir le démon à queue qui sommeille en moi, j'y parviendrai avec Toi à mes côtés. Veilles sur moi comme tu as toujours fait, Mergkci pour tout, merci. Embrasses Papa et Bourkham.

 

Je t'aime

Tchao Ny Neuk Yey

 

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 08:31

Chère Amie,

 

Point commun : Tendresse et Tristesse...

 

 

C'est avec grand émoi que je t'envoie ces quelques pensées. Tu devines forcément ce qui m'anime et qui nous a animé longtemps et qui nous animera toujours. Nos coeurs sont en deuil. Il nous a laissé.

Je te félicite tout d'abord pour l'obtention de ton appellation "Haute Couture"! Quelle très bonne surprise, ainsi que ta récompense aux "Globes de Cristal". Je te savais capable, tu es allée au bout de tes doutes. Cette rage que je retrouve dans tes combi-patchwork de cuir. La Princesse devient guerrière, j'adore. Tantôt enveloppée de voiles et de drapés, tantôt prête à l'affront avec ces armures distinguées faites de peaux. Du coup, ça m'a fait pensé à Mulan, dans sa transformation, quand elle part en guerre à la place de son père (larmichette...). Tu te rappelles quand on disait que c'était Nous et qu'on voulait prendre un couteau et... Nan, je ne me suis toujours pas coupée les cheveux très courts, trop peur. En plus avec le boulot, c'est pas évident de présenter en rebelle de la société, en marginale du cheveu. Le chinois est prude... en parlant de ça! suis allée voir mon premier spectacle de "Burlesque" : comprendre, effeuillage ou neo-burlesque, redevenu en vogue dans les débuts 90's. La base en est simple, strip-tease avec mise en scène de 5 minutes (entre chorégraphie et sketche), toutes finissant par le torse nu avec cache-téton. Je fus grandement surprise du résultat, des résultats, entre pudeur, étonnement, ravissement (parfois), rires, époustouflements, envie, stupeur, etc... un tout plein d'émotions. Les filles, Coco Pearl, Chouchou darling, Kiss la joue, etc s'étaient surpassées, en affrontant l'oeil du public, le jury venu de partout dans le monde, et surtout dépassant les limites de soi, celles du corps et de son acceptation. C'était magique et gênant à la fois pour moi. Deux jours après, je remets ça avec une pièce de théâtre "Elle voit des nains partout" version moderne de Blanche Neige... Hum comment te dire... Un scénario à la fois drôle et vulgaire (à mon goût), le trash était au rendez-vous avec une Blanche Neige nymphomane qui se tape les nains, une Fée marraine bourrée et un prince charmant gay déguisé en Rocco Siffredi (oui oui nous discernions bien son membre à travers le collant!). Encore une fois le Chinois fût choqué. Je t'accorde être extrême dans cette pudicité... attention, j'arrive à porter des jupes et shorts ici... j'évolue un peu pas trop, toujours dans la discrétion classique. L'inverse de "Notre Prince", qu'est ce qu'il était beau torse poils!!!

Ecoute, les mots s'entremêlent à son sujet. Sa musique et musicalité ont bercé ma vie, nos vies (phrase digne de Sinclair dans la nouvelle star...). Quelle peine face à la mort d'un Génie. Les superlatifs ne sont pas assez nombreux pour le décrire, j'inventerai une spéciale Académie princière pour Lui. La guitare qu'il fait chanter, les pas de danses si parfaits et langoureux, la voix sans pareil, unique au Monde, la sexy-attitude innée, les associations musicales, la variété de styles, tout lui collait (même ses combis pantalons). 1m55 d'un Être venu de la planète Top of the Pop-Rock. Me souviens d'un des premiers albums acheté par mon Grand frère ainé, quand il eu sa première platine CD : devinez, je vous le donne en mille! "Diamonds and Pearls", que j'avais appris par coeur, pour me la péter en cours d'anglais. Avant ça il berçait déjà mes oreilles grâce à mes Ainés. C'était comme une sorte de battle MJ et Lui à l'époque. J'arrivais à prendre des deux, si différents. La consécration de cet amour date de juin 2014, quand l'Amie de coeur nous a trouvé des places pour son concert surprise. EXPLOSION de joie dans un Zénith divisé en deux parties, pour faire de cet espace, un confinement de gens, de Princeurs et Princeuses, de 7 à 77 ans... j'ai réalisé un rêve de gosse. Merci.

Sur ces mots, je te souhaite bonne route, sois la Prince de la mode, le Sign O the times, déchires-tout!

 

Purple Kiss,

 

Princess 4ever

 

 

 

Lettre à Yiqing...
Lettre à Yiqing...Lettre à Yiqing...
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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 22:51

Chère Iris,

 

Point commun : un Présent bien présent.

 

Iris, Toi qui pousses tranquillement dans le jardin de ma mère au printemps ensoleillé. Les temps s'assombrissent. Tu as revêtu pour cet été 2016 de la "cotte de maille" en fil de soie. Toi aussi tu déclares la guerre, et au mauvais goût et aux imposteurs. Tes vêtements se parent de lamés et d'argentés. Brillance dans la sobriété et élégance dans le mouvement. Tu lèves ton armée, toi aussi. Comme Toi, mon retour à Paris fût des plus belliqueux. Armée de Love, j'ai vu la tristesse, la peur, l'inquiétude dans les yeux de mes proches. Coup de théâtre réel, coup de massue, tirs à profusions, explosions... la mort au bout! Pourquoi??? Je comprend pourquoi suis athée. Qui es-tu pour enlever la vie? Qui te dicte cette conduite? Quel est ce dieu qui commande des actes si cruels? J'aimerais le croiser pour lui rappeler combien la vie est faite de vie en communauté et de partage de valeurs, d'Amour et d'apéros, j'aimerais lui botter les fesses "cul nu"!!! PUTAIN! Ma Maman n'a pas dormi durant des nuits, de traumatisme. De loin ou de près, Le mal sévit, les forces de l'ombre agissent, Darth Vador enlève ton masque. Viens, si t'es un homme!!! Comment écrire cette colère, je ne sais pas...

De colère, oui, je técris. Pour sûr, cette gangrène n'atteindra pas mon coeur, de près ou de loin. Ce coeur dont je suis dotée, battra et ne cessera. J'aimerai y retourner et porter ta petite robe courte ajourée et lever mon verre à tous ceux qui sont partis. Partis pour avoir joui de la vie, quelle horreur! Cette lettre, je la brandis haut avec un shot, une coupette, une chope, un verre, des verres!!! Pour la peine j'y ai fêté mon anniversaire trois soirs de suite... j'ai dansé à transpirer, MJ à fond de cale, ma famille et mes potos réunis, émotions!!! Mes converses neuves me faisaient mal aux pieds, j'ai continué à arpenter les rues de Paris, 20ème, 11ème, 10éme, 19ème, fait des escales en terrasses... Et oui j'ai pris plein de cuites et j'ai Aimé! Le temps file si vite. Deux semaines se sont écoulées en deux jours. Que c'était bon! La rage au ventre, j'ai continué à vivre et sourire. Ma Chère, mes Chers, mes Amours, mes Amitiés, je sais suis loin, mais bien présente dans vos Coeurs. Quoi qu'il arrive je serai Là et pas ailleurs, je ne voudrais pas en être autrement. A la folie, passionnément, de toute mon Âme...

 

Beijos.

Lettre à Iris...Lettre à Iris...
Lettre à Iris...Lettre à Iris...
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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 03:09

Cher Olivier,

 

Point commun : Adoption

 

 

Felicitations jeune homme! Tu restes dans la lignée de notre Cher Christophe (http://fashionletters.over-blog.com/article-lettre-a-christophe-73491642.html), ta relève mérite d'être soulignée. Tu fais un pied de nez ou un pied de poule aux grandes maisons malgré ton petit âge. C'est ça! Du renouveau, de la fraîcheur, des tentatives, de la balle! Ta croisière 2015, elle est à l'heure New Yorkaise ethnique. Tu as su adapter de l'exotisme dans cette Grosse Pomme. On pourrait s'imaginer boire un Cosmo avec Carrie sur un "Rooftop Bar" en plein Manhattan. J'avoue le côté "je me sape pour aller boire un verre" me manque parfois sur mon ilôt (j'avais du lourd à Panam et ouai bisous les Girlz!...). Après le boulot, suis encore déguisée, donc l'afterwork en devient plutôt classique. Mes copines d'ici relèvent toutefois le défi, elles sont là et représentent, encore merci d'avoir adopté le petit Tao des cités parisiennes. "Winter is coming" ici, je l'avais sousestimé l'an dernier. Si tu pouvais me mettre un de ces petits châles péruviens de côté, ce serait top. J'ai déjà le mocassin rouge (Merci Fatmaille, la Famille!). J'ai également récupéré ma veste à épaulettes (style Balmain par Sandro), tout est OK pour moi, pour mon rendez-vous avec les baleines cette année, que j'aimerais TANT voir défiler sous mes yeux...

Qu'ai-je visionné ces derniers temps, une recommandation de Paulain. Et oui l'amour du Cinéma n'a pas de frontière. Recommandé et bien reçu 5/5, merci Pô. "Relatos Salvajes", un film argentin de Damiàn Szifron. L'être humain tel qu'il est réellement, sans chichis, dans sa complexité, dans son animalité et animosité, vive 2014. Ce film sait faire basculer la vie par la bêtise, l'aspect noir du genre de l'Homme et d'un réalisme déconcertant, d'une réalisation si "sauvage" pour le coup. A voir! D'en écrire quelques mots me remue encore les sens. La violence de l'esprit y est si bien décrite et tournée. M'y apparenter serait un bien grand mot, cependant, qui n'a jamais eu des pensées obscures (qui restent évidemment intérieures), sinon le chaos frapperait à toutes les portes. J'avoue avoir déjà imaginé renverser quelqu'un en voiture. Justement hier soir, je rentrais de chez Pearlitos, et un jeune garçon faisait du stop et a jeté son pouce et son corps sur la voie express... l'accident s'est produit, uniquement dans ma tête. J'ai su esquivé, fort heureusement, mais la scène a bien été tournée par mon cerveau en panoramique. Et dans cet auto-film, je me voyais déjà appeler mes amis pour enterrer le corps (comme dans un film mafieux...). Entre la fiction et la réalité, une ligne si mince...

J'ai surtout repris ma série "Girls" de Lena Dunham, cette jeune prodige. Plaisir de revoir New York et ses maux citadins, ses déboires relationnels amoureux ou amicaux, ainsi que le poids de la société sur ce groupe d'amis. Etre et/ou paraître, vivre de sa passion ou non, sortir du joug de l'alcool et de la drogue. En ville ou pas, les problèmes sont beaucoup les mêmes. Les questions sur le futur restent super ouvertes, le propre de l'Homme est-il de ne jamais se sentir apaisé même quand il pourrait l'être, jamais?!? On se prend la tête, on se rabiboche à la vie, on embrasse ses proches et on boit des coups. C'est pas si simple. Mais c'est ce qu'on vit.

Longue vie à ta carrière précoce, t'as encore du chemin sinueux à faire... Un beso!

 

Cyniquement Vôtre,

 

Bun ou la Folie te guette

 

Lettre à Olivier...Lettre à Olivier...
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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 01:28

Chère Anna,

 

Point commun : antipode.

 

Madame Molinari, je vous salue ce jour pour avoir fleuri ma journée. Ces petits déshabillés bourgeonnent dans mon esprit, un régal printanier. L'amour est-il vraiment dans le pré? Vous répondez savamment à cette question par le voile, le strass, la broderie. Vous nous offrez un bouquet de possibilités, de transparence, ainsi qu'un joli dénuement pour la fin de cette saison. Mettre à jour ce que l'on ne saurait montrer résumerait bien votre défilé "Blumarine", on dévoile sans montrer, bien joué mon cher Watson... Pour parfaire votre élan, vous jonglez avec des tenues classiques, qui ne font que ressortir alors les jolies plantes adjacentes. Ce jardin structuré devient une force, un havre de paix dans ses contradictions. Savoir ce que l'on veut et/ou ne veut pas.

Les choix sont reflets de nos désirs, de nos envies et naissent de paradoxes d'idées. Je veux, MAIS... puis je fais et on verra... Maintenant que je suis aux antipodes géographiques de mon Monde, il me manque plus que tout. Rien ne remplacera mes Gens, à qui je dédie ce doux billet. L'éloignement décuple mes sentiments, j'étais une tomate cerise dans mon potager, aujourd'hui une herbe sauvage qui essaie de se trouver une place. Petit à petit, avec quelques averses, je grandis et m'acclimate. Les espèces de plantes sont différentes ici, ajoutez à ceci de nouveaux specimens de type marin, autant de prédateurs que de "Némos". Par contre, je vous rassure Anna, la coutume de l'apéro persiste et signe.

Nous avons testé dernièrement la sangria maison, plutôt pas mal... avec les alcools forts en moins, une pointe de gingembre, quelques oranges et citrons : on s'était cru à Séville (presque). Le voyage par la boisson, cette Espagne que j'affectionnais tant, breeeef... concentrons-nous sur un futur toujours incertain, qui file au gré du vent. Au boulot, j'en vois un peu de toutes les couleurs. Confirmée pas confirmée, locale mais pas encore assez. Il est difficile de trouver sa place, bien que travailleuse acharnée et enthousiaste. Malgré tout, je ris ici chaque jour, reste l'essentiel, avec mon Ami, mes Collègues, mes Clients, mes Amis d'outre-mer, mon Entourage. Les houles restent brèves et passagères. Je ne m'inquiète pas trop.

Avoir visionné "Sous les jupes des filles" m'a rendue un peu nostalgique de Paris et des soirées entre nanas que j'ai pu vivre (Pimp, Gé, la Deidda, la Cel', Allison, TineTine, l'Irlandaise, Kotto, Pata (tu es comme une copine aussi sorry!), Cousine). Ces soirées enivrantes, fournies en blanc rouge et bulles, qui me tournaient la tête, ces vidéos improvisées, les fous rires aux larmes et les confidences. Je pense fort à vous et vous aime.

Anna, Je te tire ma couronne de lauriers et rendez-vous en Italie pour un petit Lambrusco ou Chianti, au choix, accompagné de bruschettas.

 

Allègrement vôtre,

 

Bun en bleu marine

Lettre à Anna...
Lettre à Anna...Lettre à Anna...
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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 09:22

Dear Lisa,

 

Common : boyish style.

 

I have been missing for a while. How are you today, how are you managing your new "Theory" collection? Now that "winter is coming", I discovered recently your in vogue pantsuit, and you know how hard I really like men's silhouettes. On my Island, I am dreaming wearing your wool trousers and jackets with sandals, the muuuust!!! On my playlist right now, another Lisa (Ekdahl), singing blues. Feeling Blues, I just left a bad situation during a strike at work.

My dear Colleagues were fighting for a salary readjustment, deservedly of course. Because of my fixed-terms contract, I could not be a part of it. Anyway, it wasn't my war, just arrived in New Caledonia. I felt like the "Switzerland" between my co-workers and the Direction. I tried to stay faithfull to my Ideas and position. My only right was to work and I succeeded. I promise, this kind of situation appeared very stressfull to me, not apparently, but inside. Like a Man, you keep inside and keep strenght, never cry, implode. I wanted to scream every single day, for one week working alone, STOP opposing guys, find a solution. I felt so powerless... I can admit. Trade Unions are very strong here, I think because of the History of this country, a sort of rebel atmosphere. I assure you that I do not suffer of that climate. Although you can feel it sometimes.

In this case, my life buoy was Cinema, as usual. I needed some physical and psychological rest. I began the new "Game of thrones" season, that is still amazing and surprising. The decor is fabulous, each character plays marvelously well. The dwarf is my favorite... And I reviewed an old 60's movie "What a way we go" with Shirley MacLaine, Paul Newman, Robert Mitchum, Dean Martin and Gene Kelly at least... The story recounted about a woman who got bad luck with her marriages and became each time a widow... Could you just imagine how lesser my strike situation was minimized next to her life. Okayyyyy, it is a film, buuuut surely I would rather being married to Paul Newman...

I saw many many movies last week, but the real one was brightened by the visit of my Friend Pimp here. She made twenty thousand miles to see me. I am so gratefull for that. I spent a so good time laughing, drinking, I found a piece of Paris, of Her again. It is so nice to appreciate friendship, all over the oceans, this is more stronger to me. My goal was to show Her that everything is fine here, given bet! I left my Family and Friends for the good, for My good...I will become "Aunty-Nyny" for the eighth time soon... Finally I just have to feel happy, and put the problems aside, and I think, I am sure to be happy... See you in the next episode Darling wearing your Pantsuits.

 

Fortunately yours,

 

Bun the White Tiger (baby-cat for real...I've been told)

Lettre à Lisa...Lettre à Lisa...
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